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Aurélia à l'honneur

Dans le Var Matin d’aujourd’hui, un très sympathique article de monsieur Maurice Sadoul, que je remercie vivement au passage. Aurélia s’y cache sous le pseudo d’Aurélie, mais vous l’aurez reconnue tout de même 😉 !

Chose promise …

… chose due ! On me réclame à cor et à cris des photos des oeuvres d’Aurélia que je n’ai pas encore montrées (bonjour, la Suisse !), alors c’est parti !!!

… eh ! Je n’ai jamais dit que j’allais vous faire de BONNES photos 😀 ! Il faut bien que  vous ayez encore une raison de venir les voir en vrai !!!

Et voilà !

On se pressait, hier soir, pour admirer le travail d’Aurélia ! Les regards étaient inquisiteurs (tellement de petits détails à découvrir), interrogatifs (c’est quoi, là, la drôle de matière sous la peinture ?), mais surtout émerveillés par le petit monde truculent et coloré de cette artiste à part. Un seul regret, mais de taille : son absence !!! Nous avions tous des tas de questions à lui poser, ou simplement envie de lui dire combien son travail nous touchait. Tant pis, ce sera partie remise, et l’on peut se consoler en venant se repaître encore et encore de ses oeuvres, puisque l’expo ne fait que commencer, et que nous en profiterons jusqu’au 18 novembre ! Passez le message à vos voisins 🙂 !

Le petit plus …

… pour les fans d’Aurélia Grandin, cette superbe repro en édition limitée signée et numérotée, pour Mon petit art (76 euros) :

Et (toujours très prosaïque mais difficile de faire autrement), les oeuvres originales d’Aurélia exposées en ce moment chez La Fiancée sont vendues entre 100 et 600 euros. Bien entendu, pour les craquages pas raisonnables (je déteste ce mot), un paiement en plusieurs fois sans frais est tout à fait envisageable 🙂 !

Et voilà … Aurélia !

Attention, Mesdames et Messieurs, le spectacle va commencer ! N’entendez-vous pas déjà les roulements de tambour et l’orchestre tzigane qui affute ses instruments ? A moins que ce soit la Complainte du marin entonnée par Lulu la Nantaise ou l’une des chansons des Ogres de Barback …

Elle est tout ça à la fois, Aurélia Grandin. Passionnée de brocante et de puces, où l’on peut glaner tout plein de petits trésors à recycler, sans doute en raison de son enfance passée à Saint-Ouen, dans les cafés duquel elle s’est aussi nourrie de jazz manouche et de musique guinguette.

Et maintenant elle vit en Finistère, le pays où, c’est bien connu, « c’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme » …

Entretemps, elle a fait l’Ecole Estienne, où elle a appris la gravure sur cuivre et s’est perfectionnée en peinture, et puis elle a fait le clown, beaucoup, mais pour de vrai. Elle a aussi fabriqué ses propres marionnettes et créé des décors de spectacles, pour elle-même ou les autres. Et le spectacle, c’est son truc, à Aurélia. Même qu’elle fait les pochettes des Ogres de Barback depuis leurs débuts, et même qu’elle leur a peint une grosse caisse !

Et puis (c’est comme ça que je l’ai connue), elle a écrit et illustré nombre d’albums dont j’adore la poésie pompière, et le dernier, « Le jardin en chantier », chez Actes sud Junior, a déjà fait couler beaucoup d’encre.

Vous imaginerez donc sans peine l’état dans lequel j’étais lorsque j’ai ouvert la malle aux trésors reçue ces jours-ci ! Toutes sortes de merveilles à l’intérieur : des peintures et collages sur papier, des gravures, des peintures sur toile de lin et/ou sur toile à matelas dont celle-ci, qui m’a littéralement subjuguée,

mais aussi des oeuvres très fortes sur de vieux sacs de jute (sacs à voiles, sacs de terre-neuvas ? Eh non, sacs de café !),

et tout plein de peintures belles et étranges qui, c’est certain, ne créeront pas de consensus mou, et c’est tant mieux !

Bon, bien sûr, je ne vous ai pas mis toutes les photos !

Le plus simple serait que vous veniez admirer tout cela par vous-mêmes, et pourquoi ne pas échanger vos impressions samedi soir dès 19h, un verre à la main ? Il y aura peut-être du roulis en fin de soirée pour certains, qui auront (on va dire ça) trop fixé les sirènes androgynes, princesses écuyères, marins tatoués et … artichauts bretons de cette fabuleuse saltimbanque qu’est Aurélia Grandin !