Une fois n’est pas coutume, je vais m’essayer à la critique gastronomique, parce que je suis encore sous le charme d’hier soir !

Pour tout vous dire, mon doudou des îles et moi sommes allés dîner à La Crau, dans le fantastique restaurant d‘Anastasia et Catherine Auther, La Table. Et je vous invite vivement à en faire autant très vite, vu qu’une adresse comme ça ça se transmet d’ami à ami, en se le chuchotant à l’oreille pour que les gens qui ne le méritent pas ne puissent l’entendre !

En préambule, j’avais oublié mon appareil photo (le premier qui dit « tant mieux » je le maudis jusqu’à la quatrième génération), du coup j’ai demandé à Anastasia de m’en envoyer, ce qui explique les décos de Noël (elle va en refaire de plus actuelles et je vous les montrerai à ce moment-là, mais là IL FALLAIT QUE JE VOUS EN PARLE D’URGENCE !!!!).

Tout d’abord, le décor : entre épicerie des années 50 et maison du brocanteur, la grande salle nous a fait nous sentir comme chez nous en moins de deux. Je ne savais plus où jeter les yeux, entre les passoires reconverties en suspensions lumineuses, les bocaux à bonbons comme avant, le lustre en couverts réalisé par le papa d’Anastasia, la belle vaisselle dépareillée chinée par les maîtresses du lieu, et j’en passe.

Ensuite, l’accueil : vous rappelez-vous le sens du mot accueil, vous qui affrontez régulièrement des portes de prison à qui vous osez à peine demander si, en ne les dérangeant pas trop bien entendu, elles vous autoriseraient éventuellement à dépenser vos sous chez elles ?

Il suffit de voir Anastasia, resplendissante dans son tablier à pois, se diriger vers vous avec un grand sourire pour se le remémorer. Et quand on rencontre Catherine, on comprend de qui elle tient ça ! Le plaisir qu’elles prennent à vous recevoir chez elles laisse augurer la même chose quand elles cuisinent.

Alors, j’y viens : pour accompagner notre apéritif, nous nous sommes régalés de tartines de foies de volailles sur pain au tournesol maison (un délice qui a accompagné tout notre repas, ce pain réalisé par Catherine, et qui aurait pu constituer un repas à lui tout seul tellement il était bon !).

Ensuite, nous nous sommes laissés tenter par le foie gras maison, accompagné de salade du jardin et de sa confiture de figues (maison aussi, bien sûr, mais vous l’aurez compris, TOUT est maison – et bio !-). Et là, les mots me manquent. Je suis super difficile en foie gras (c’est mon côté baronne de Rotschild), et s’il n’est pas assaisonné correctement ou s’il a subi une cuisson approximative, je râle ! Celui-ci était juste parfait.

A ce stade-là j’étais déjà prête à rouler jusqu’à la voiture.

Je vais passer rapidement sur la daube de poulpes à l’orange et les lasagnes, succulentes l’une comme l’autre (et je fais moi-même de très honorables lasagnes, mais quand on a trouvé son maître il faut avoir le cran de le reconnaître), parce que vous avez déjà pris trois kilos en me lisant, et faire carrément l’impasse sur les desserts sinon je vais être responsable de crises d’hypoglycémie en cascade (ne lisez pas : il y avait du gâteau au chocolat et praliné, du clafoutis aux abricots, une coupe ardéchoise, une sublime mousse au chocolat, des cupcakes chocolat pécan).

Bon, vous l’aurez compris, j’ai trouvé le restaurant de mes rêves.

Comptez une trentaine d’euros par personne, en sachant que la carte des vins et des bières est très très bien achalandée, que le vin peut être servi au verre, et qu’on peut repartir du restaurant avec une bouteille du vin qui nous a plu à prix « à emporter ».

Sachez aussi que, pour ceux qui aiment lire aux toilettes, le lieu est particulièrement adapté (vous comprendrez en y allant 😉 !).

Mais comment donc ai-je eu vent de cet endroit merveilleux, vous demandez-vous ? Allez, je vous donne un indice en images :

Ben oui, on a plein de goûts en commun, Anastasia et moi !

Bon, j’en ai déjà dit beaucoup, le reste vous le découvrirez en y allant. Comment, vous êtes toujours là ??! Allez, on attrape le téléphone et ON RESERVE (04 94 36 08 44 ) !